En matière d’exploitation d’image, même lorsqu’il donne son accord tacite durant la période d’exécution de son contrat de travail, un salarié peut faire valoir son droit à l’image postérieurement à la rupture du contrat.
Par un arrêt en date du 22 juin 2022 (n°18 /00652), la Cour d’appel de Montpellier a rappelé que méconnait le droit à l’image d’un salarié, l’employeur qui poursuit l’exploitation de l’image de ce salarié postérieurement à la rupture du contrat de travail, et ce, même si le salarié avait donné son accord tacite durant l’exécution dudit contrat :
· Dès lors que le salarié fait valoir son droit à l’image postérieurement à la rupture du contrat, l’employeur est tenu de cesser l’exploitation de son image.